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Biographie

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Diplômé de l’Institut Van der Kelen-Logelain à Bruxelles en 1980, enrichi par un stage de fresque et stuc à la chaux au Centre de formation à la réhabilitation du patrimoine architectural d’Avignon, Guillaume Dupuis s’exécute à la restauration, à la réfection et à la réalisation de projets contemporains, de châteaux et de demeures patrimoniales en France, au Maroc et en Arabie Saoudite. Quitte la France en 1998 pour s’installer au Canada.

La fiche académique comme le parcours professionnel de ce peintre-décorateur impressionnent. Mais ce qui provoque l'admiration pour Guillaume Dupuis, c'est sans conteste les fruits de son art : faux bois et faux marbres, patines chiffonnées, répliques du ciel toscan ou trompe-l'oeil subtils. Quel que soit l'effet recherché, le résultat est toujours... confondant.

Une vocation précoce

La peinture décorative, c'est une tradition familiale pour cet artiste originaire d'Auxerre. Il a à peine seize ans lorsqu'il est admis à l'École des beaux-arts de Paris et dix-huit lorsqu'il réalise son premier chantier avec son père et son frère : des fresques murales au palais royal de Rabat, au Maroc, sous la houlette d'André Paccard.

Après les Beaux-Arts, Guillaume Dupuis poursuit ses études à l'école de peinture Van der Kelen de Bruxelles, où il apprend à imiter les couleurs des innombrables essences de bois et variétés de marbre grâce à une technique flamande d'hyperréalisme. Désireux de parfaire son apprentissage et de maîtriser les techniques d'enduits fins et de stuc à la chaux, le peintre se rend ensuite au Centre de formation à la réhabilitation du patrimoine architectural d'Avignon.

Château de Versailles

Sa formation terminée, Guillaume Dupuis décore des boutiques de haute couture, dont celle de Christian Dior, refait une beauté à des monuments historiques, des musées et des églises - le retable de l'église de Saint-Jean-de-Luz, où s'est marié Louis XIV, une des chapelles de l'église de Saint-Estèphe, et signe des villas prestigieuses. À mesure que son empreinte s'affirme, l'artiste acquiert une jolie reconnaissance et, en 1984, il se voit confier la rénovation des plinthes du château de Versailles. Une année de travail particulièrement gratifiante pendant laquelle il peint les plinthes du monument en faux marbre.